Nemo7 ? Pfouh !
Laissez moi rire ! Il n'y a qu'un seul Nemo... " Jules Verne.
C'est dans la proche banlieue
parisenne que naît le petit Nemo7. Il n'est pas né
avec un crayon dans la main, mais avec un gros marqueur. La sage-femme,
l'obstétricien, et sa maman en feront les frais dès
sa venue au monde.
C'est juste après qu'il ait tagué "No future"
sur les murs de la clinique qu'on a pu le calmer: on lui donne
une bonne claque, une tétine et une bonne claque.
Il grandit bon an mal an et fréquente les gens de son âge
trouvant les grandes personnes trop impliquées dans la
vie; il joue au docteur (il prend 30 euros par consultation et
aime bien diagnostiquer les otites) et apprend à dessiner
des bonhommes à quatre doigts: c'est beaucoup plus tard,
en essayant d'ouvrir une boîte de pilchards à la
tomate, qu'il fera la découverte du pouce opposable.
Hésitant entre la carrière
d'ostréiculteur et celle de philosophe existentialiste,
il se tourne finalement vers l'audiovisuel qui offre un peu plus
de piment: les stars, les grosses voitures et les fonds bleus,
sa couleur préférée après le rouge
et le jaune. Il a compris qu'il n'était pas à sa
place lorsqu'il a voulu faire des crêpes avec cette mystérieuse
poudre blanche qui circulait dans le milieu.
Nouveau revirement, et le voilà
parti sur les traces de Moebius, Franquin et Nairolf. Il dessine,
pas autant qu'il ne pourrait le faire vu qu'il doit bien subvenir
à ses besoins (il vole des sacs à mains, des parcmètres,
et le soir il montre son torse à des otaries).
On a pu voir son travail ici
ou là: sur une chaîne câblée, dans des
fanzines et revues sur le cinéma, sur des sites internets,
des tee-shirts etc.
Le jour où il fut intronisé
Chacal, il ne put s'empêcher de déclarer: "Ah
ben ça !"
La dernière fois que l'on
vit Nemo7 fut un grand jour pour l'Humanité.
"Jules Verne ? Pfouh ! Il
sait même pas dessiner les avions"
Nemo7
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